Adaptée du roman Sıcak Kafa de Afşin Kum, la mini-série raconte l’histoire d’un monde ravagé par une épidémie de folie qui se propage par la langue et la parole. Entre 1984 de Orwell et la pandémie de Covid, les casques anti-bruit prennent la place des masques car ce virus se propage via les mots.
« Nous vivons dans notre langue, écrivait l’historien et philosophe Gershom Scholem à son homologue Franz Rosenzweig le 26 décembre 1926, comme des aveugles qui marchent au-dessus d’un abîme… Cette langue est chargée de futures catastrophes… Le jour viendra où elle se retournera contre ceux qui la parlent.»
Murat Siyavuş, un ancien linguiste reclus, se réfugie chez sa mère car il est la seule personne apparemment immunisée contre cette maladie dévastatrice. Pour échapper à une organisation impitoyable qui combat l’épidémie. Murat doit quitter la zone de sécurité et se lancer dans une fuite désespérée à travers les flammes et les ruines d’Istanbul, une métropole désormais déchirée par la maladie. Son objectif : découvrir l’explication de son énigmatique « crâne de feu », la marque distinctive de la maladie. Sacrée “première série dystopique de la Turquie” Hot Skull est une production très prometteuse d’un genre à l’avant-garde en Turquie.
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