Pour ceux qui aiment avoir peur mais pas trop, ceux qui apprécient les crimes à résoudre sans effusion de sang et les screamers pas trop renversants, Phenomena vous plonge, avec humour et légèreté, dans une ambiance qui sent bon la citrouille et le thé chaud.
Phenomena est un film de divertissement empruntant aux séries de chasseurs de fantômes et autres créatures magiques en vogue dans les années 90 sur le petit écran et au cinéma. Il s’inspire aussi du célèbre petit groupe de femmes Hepta, mené par un prêtre pour élucider des mystères jouant avec l’occultisme.
Trois quinquagénaires à qui rien ne fait peur, s’allient à un jeune physicien pour percer à jour les mystères entourant de soi-disant manifestations occultes. Apprêtées et sûres d’elles, nos trois héroïnes combinent les traits les sœurs Halliwell – les inoubliables sorcières de la série Charmed – et ceux des iconiques chasseurs de fantômes de la série Ghostbuster.
Sans tomber complètement dans le soap opera, Phenomena nous livre une enquête empruntant à l’esthétique et à l’ambiance des nineties, une décennie charnière où la technologie a progressivement pris une place de plus importante. Peut-on concilier croyances magiques et physiques ? Sur un ton léger qui rappelle les meilleures heures de « Quoi de neuf Scooby Doo ? » et « Croyez-le ou non ! », on apprécie les enquêtes sans prétention et moins les petites intrigues parfois un peu trop mièvres.
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