L’Accusé suit un homme d’affaires accusé du meurtre de sa maîtresse, qui, aidé d’une avocate brillante, tente de reconstituer les événements de la nuit fatale, où chaque nouvelle révélation pourrait remettre en question sa propre version des faits.
Alors qu’Adrian Doria, un riche homme d’affaires, est dans une chambre d’hôtel avec sa maîtresse, il est assommé et perd connaissance. Lorsqu’il se réveille, il retrouve sa maîtresse, morte dans la chambre d’hôtel fermée de l’intérieur. Au même moment, la police débarque, ayant été alertée de bruits inquiétants. Tout semble l’accuser, il a un mobile : cacher sa double vie, et aucune trace d’effraction prouvant qu’une tierce personne était dans la chambre d’hôtel n’a été retrouvée. Sa femme le quitte et sa réputation est salie.
Déterminé à prouver son innocence et à trouver le véritable meurtrier, il fait appel à une avocate renommée. Toutefois, à la veille du procès, un témoin imprévu va les obliger à revoir toute leur stratégie de défense . Dans un huis clos , l’avocate interroge son client et retrace la fameuse nuit du meurtre. Au fil de ses questions, le déroulement des faits révèle une intrigue plus complexe où le meurtre de la maîtresse n’est qu’une pièce d’un puzzle remontant bien avant cette fameuse nuit. Les paysages espagnols sont très bien mis en valeur et la musique accentue l’ambiance pesante . Bien qu’une partie du film soit à huis clos, les flashbacks permettent d’éviter que ce soit étouffant. En 1h46, le film réussit à capter le spectateur avec plusieurs rebondissements.
Dans la mise en scène, il y a plusieurs références à d’autres films d’horreur et thrillers, le choix de l’hôtel rappelle celui de Shining. Il y a aussi une référence à Hitchcock dans une scène où Laura (la maîtresse) commence à angoisser, seule au volant.
Le titre original, Contratiempo (Contre-la-montre), est bien trouvé, car chaque minute compte pour comprendre la vérité, le procès se tenant le lendemain.
