Une adaptation italienne extravagante qui inscrit dans le temps un classique français.
Dans les années 1950 en Italie, à la veille de Noël, Susanna rentre chez ses parents. On y découvre toutes les femmes vivant dans la demeure, mais surtout la mort du maître de maison, un poignard planté dans le dos. Sept femmes l’entourent et chacune garde précieusement un secret. Les routes étant infranchissables à cause de la neige, l’assassin est forcément parmi elles : mais laquelle est coupable?
Énième reprise de la pièce de théâtre Huit femmes de 1958, Sept femmes n’en est pas moins dénué d’intérêt. Par son extravagance, ce film vient notamment moderniser un classique français du début des années 2000, Huit femmes de François Ozon, en y apportant une touche d’humour et de loufoque. Les femmes y sont, paradoxalement, mises en avant par leur oisiveté, leur caractère bien trempé et leurs jalousies.
Tout au long du film, l’accent est porté sur les rivalités féminines, attirées d’une manière ou d’une autre par l’homme de la maison, pour au final conclure sur un message d’émancipation et de sororité. On a donc affaire à une adaptation italienne audacieuse qui, tout en gardant l’esprit de l’œuvre initiale, la remet au goût du jour et l’inscrit dans le temps.