Arrive-t-il toujours de bonnes choses aux bonnes personnes ? C’est la conviction du protagoniste de ce drame. Pour en avoir le cœur net, plongez au cœur d’une intrigue en apparence paisible, pourtant emplie de tensions.
Le film s’inscrit dans une lignée de films européens contemporains au rythme soutenu et aux séquences de réflexion prolongées, à l’image du film grec « Pity » que je vous avais recommandé le mois dernier. Une superbe photographie, et une découverte de la Bulgarie au travers d’un point de vue occidental incarné par un couple qui vient s’installer dans la campagne de ce pays et confronté aux différences culturelles. Le film, aux allures tout d’abord contemplatives, prend rapidement un tournant sombre lorsque le couple se retrouve, malgré lui, impliqué dans la mort d’un jeune enfant gitan. Sont alors abordés les différences de culture et le racisme envers la communauté gitane, le deuil, la culpabilité… Il en résulte une œuvre bien plus complexe qu’elle n’en a l’air au premier abord, et qui fait probablement partie de ce que le cinéma bulgare a de mieux à offrir.
Si vous avez aimé A picture with Yuki, vous aimerez aussi Pity.