“The Prick” est mort, et ça n’est pas pour déplaire aux inséparables sœurs Garvey : Eva, Ursula, Bibi, Becka et Grace, la femme du défunt. Auraient-elles décidé de s’en débarrasser, ensemble, comme toujours ?
La scène d’ouverture donne le ton. Grace, tout juste veuve, coupe un oignon pour troubler son calme apparent. John Paul Williams – « l’ordure », de son doux surnom – n’est plus. Que d’adjectifs flatteurs pourraient en effet qualifier cet homme : raciste, misogyne, grossier et abusif, pour ne citer qu’eux. Étonnamment, sa subite disparition ne semble pas le moins du monde affecter ses proches. C’était sans compter toutefois sur un assureur au bord de la banqueroute qui n’hésite pas à se mêler de leurs affaires de famille.
On s’attache à l’humour caustique et impertinent de la bande de sœurs, disséminé tout au long des nombreux allers-retours sur la côte irlandaise, entre présent et passé. Au programme des dix épisodes de ce remake d’une série tout aussi plébiscitée (la flamande Clan) : tentatives loufoques des Garvey pour achever leur pervers de beau-frère et construction de ces personnages féminins bien décidés à s’émanciper.
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