Un premier film, une petite perle de comédie noire ingénieuse et révélatrice évoquant le cinéma facétieux et idiosyncratique d’Aki Kaurismäki.
Le réalisateur italien Andrea Magnani trouve le ton juste dans son premier long métrage, « Easy », une comédie noire mettant en scène un homme italien morbidement obèse et presque catatonique, Isi, tentant de transporter un cercueil de l’Italie à un village des Carpates ukrainiennes. Son voyage est loin d’être facile, ce qui finit par bien fonctionner à la fois pour le protagoniste et le public. « Easy » concourt dans la section Filmmakers of the Present au 70e Festival du film de Locarno. « Easy » est une série de mésaventures qui réussit à maintenir le suspense quant à savoir si Isi atteindra sa destination (et dans quel état). Le film semble également offrir une cure contre la dépression.
Co-production extrêmement rare entre l’Italie et l’Ukraine, « Easy » n’hésite pas à explorer les paysages froids, sauvages et montagneux de l’Est. En l’absence des repas soigneusement choisis par sa mère, Isi est attiré par de nouvelles expériences, et à mesure que le destin accumule les mésaventures sur son chemin, le héros découvre l’hospitalité, faisant de « Easy » une déclaration d’amour à l’Europe de l’Est. Avec son humour décalé et son protagoniste particulier, « Easy » séduit.
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