À travers des séquences effrayantes et émotionnellement chargées, ce film d’horreur aborde la culpabilité, le deuil et l’identité, en laissant de côté les jump scares.
His House suit Bol et Rial, deux réfugiés sud-soudanais qui, après avoir survécu à une traversée périlleuse de la Manche, se voient attribuer une maison délabrée en banlieue londonienne. Leur nouvelle vie en Grande-Bretagne est loin d’être idyllique, marquée par le racisme, la perte et des phénomènes surnaturels inquiétants.
Le réalisateur Remi Weekes nous plonge dans une atmosphère oppressante où la maison devient un personnage renfermant des secrets terrifiants et des souvenirs douloureux, tout en rendant palpable le conflit entre l’assimilation et la préservation de la culture.
Le film dresse un portrait poignant de l’expérience des réfugiés, révélant les cicatrices invisibles qu’ils portent au quotidien, en utilisant les apparitions spectrales comme métaphores des traumatismes non résolus. Une œuvre puissante qui mélange habilement horreur et drame social, offrant une expérience riche en réflexions et en frissons, qui pourrait faire changer d’avis tout ennemi du cinéma d’horreur.