Avec une touche d’humour et de légèreté, Kleo mélange les codes du thriller d’espionnage et de la comédie pour nous plonger dans une vendetta sanguinolente.
En 1987, au cœur de la Guerre Froide, Kleo, une redoutable espionne de l’Allemagne de l’Est, exécute un homme d’affaires à Berlin-Ouest lors d’une mission secrète pour la Stasi. Peu de temps après, elle est trahie par sa propre organisation qui l’arrête sous de faux prétextes et la jette en prison. Enfermée pendant deux ans, elle est soudainement libérée après la chute du mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne, qui voit la libération de tous ses prisonniers politiques.
Elle découvre alors que sa vie a été détruite par ceux en qui elle avait le plus confiance. Armée d’une liste laissée par son grand-père, elle entame à travers Berlin et au-delà, une traque pour identifier ceux qui l’ont trahie, incluant d’anciens camarades agents, et des puissants corrompus… Au fur et à mesure que Kleo élimine ses ennemis, elle découvre également des secrets qui remettent en question tout ce qu’elle croyait savoir sur sa vie, sa famille, et même son pays.
Kleo, est aussi la rencontre entre un homme l’Ouest et une femme de l’Est. C’est drôle, amusant, captivant, un peu comme un gros film d’espionnage des années 60 avec des visuels travaillés et des scènes d’action parfaitement chorégraphiées. C’est également des clins d’œil à des classiques comme ‘Kill Bill’ et ‘Killing Eve’.