Dans ce court moment de liberté d’action d’un adolescent espagnol, le film interroge sur l’identité des générations actuelles. Le personnage d’Andrès, enfermé autant dans son esprit que dans cette prison, peut enfin en sortir le temps d’un week-end.
Dans un récit concentré sur les émotions des personnages, et les moments de fuites hors du quartier d’Andres, on découvre une vie qui se veut meilleure. Des dialogues toujours pétillants de rythmes de cette troupe d’amis, souvent dans l’immédiateté d’une image humaine des douleurs de l’éloignement et du souvenir de l’enfermement, le film produit une joie contenue. Il offre un espoir dans un monde qui oublie trop souvent la réinsertion des plus fragiles.
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