Un boxeur raté se voit contraint d’affronter des démons venus d’un monde parallèle.
L’intrigue se déroule à Paxtown, une ville calquée sur Gotham City où la mafia règne en maître et où la violence est la seule règle valable. Dans ce climat, Richard Aldana, après la mort d’un de ses proches, doit gérer son club de boxe et s’occuper de sa petite fille qui est traquée par une organisation secrète.
La série n’hésite pas à teinter cette ambiance sombre et mystérieuse d’un humour et d’une ironie parfaitement maîtrisés en pastichant les films de mafia ou en parodiant les médias et notamment la télévision.
Là où Lastman se démarque c’est dans la juxtaposition d’un univers très terre à terre et d’une dimension fantastique qui rendent le tout très intriguant. L’existence d’un monde parallèle peut étonner au premier abord mais semble finalement tout à fait logique. Très vite l’anormal devient parfaitement normal.
Lastman nous rappelle que l’animation française est capable de grandes choses et n’a pas à rougir face à l’animation japonaise ou américaine.