Un trio de cambrioleuses septuagénaires tente de se faire oublier de la police en se cachant dans une maison de retraite aux pratiques douteuses.
Entre humour et intrigue, « Le Gang du gant vert », comédie noire polonaise assez unique en son genre, suit les aventures de Zuza, le cerveau calculateur du groupe, Kinga, la hackeuse un brin hippie, et Alicja, spécialiste de l’effraction et des coups d’un soir. Ces trois héroïnes atypiques à l’humour cyniques et éprises de liberté découvrent que la direction de la maison de retraite où elles ont trouvé refuge cache des pratiques moins qu’honnêtes. Tout en enquêtant grâce à leur talent naturel pour les combines et les magouilles, elles ramènent également un peu de vie dans le quotidien de leurs congénères retraités et apprennent, malgré leurs réticences initiales, à les apprécier.
L’histoire oscille entre les péripéties des protagonistes et l’enquête des policiers à leurs trousses qui révèle épisode par épisode les circonstances du dernier cambriolage raté et tentent de profiler à grande peine le gang de voleur qui n’en était manifestement pas à son coup d’essai. La série, créée par Joanna Hartwig-Skalska et Anna Novak-Zemplinska, offre un point de vue malheureusement encore rare sur la féminité et la vieillesse en mettant volontiers en scène des femmes assumant leurs âges et leurs corps sans concession, un parti pris subtilement militant et très rafraichissant dans le paysage habituel des beautés de Netflix.
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