Avec la force des réseaux sociaux aujourd’hui, impossible de ne pas imaginer les pires manipulations aux fins de discours de haine.
Le Goût de la Haine se distingue par sa pertinence et son impact, plongeant le spectateur dans les arcanes sombres de la société numérique. L’intrigue, centrée sur l’expulsion d’un étudiant de l’université de Varsovie et sa descente dans la manipulation en ligne, est une réflexion percutante sur les dérives des réseaux sociaux. Le film parvient à capturer avec réalisme l’évolution de la psyché du personnage principal, exposant ainsi les dangers insidieux de l’influence digitale.
L’atmosphère anxiogène et la tension croissante maintiennent l’attention du spectateur, lui offrant une expérience immersive et troublante. Ce récit, bien que fictif, résonne étrangement avec les réalités contemporaines de l’utilisation de Twitter et d’autres plateformes pour manipuler l’opinion publique, mais également de réels évènements contemporains. J’ai été particulièrement marqué par la manière dont le film met en lumière les mécanismes de la manipulation de masse, suscitant une prise de conscience sur les dangers inhérents à notre société moderne hyperconnectée. « Le Goût de la Haine » ne se contente pas d’être un thriller captivant, il sert également de miroir dérangeant de notre réalité numérique, sans pour autant être sur-moralisateur.
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