Une comédie ultra connue, à voir et à revoir, qui revisite le classique du film d’espionnage des années 1950, avec un humour bien français signé Michel Hazanavicius, incarné par un Jean Dujardin au sommet de sa forme, qui, apparemment, « aime se beurrer la biscotte »…
1955, au Caire. En pleine Guerre Froide, la capitale égyptienne grouille d’espions en tous genres. Hubert Bonnisseur de la Bath aka OSS 117 y est envoyé pour enquêter sur la disparition de son ami, l’agent Jack, assisté de Larmina, son contact sur place, jouée par l’excellente Bérénice Béjo. Seulement sur place, la situation est complexe. Des agents britanniques, soviétiques, et même un comité de nazis revanchards sont disséminés, sans compter les sbires du roi déchu Farouk, qui cherche à remonter sur le trône du pays du Nil… OSS 117 est le seul à pouvoir retourner la situation, mais c’est sans compter son humour bancal, son entêtement à toute épreuve et son absence totale de tact.
Un humour français caractéristique que l’on retrouverait dans le style d’Alain Chabat ; Michel Hazanavicius a pris le plaisir et la minutie de vouloir imprégner son film de références et d’hommages, aussi bien scénaristiquement que techniquement, en utilisant du matériel de cinéma, d’éclairage, d’étude appliquée du décor, des costumes, du montage des plus fameuses productions des années 1950 d’Alfred Hitchcock, des James Bond…Une occasion de retrouver le gratin Cairote ! » comme nous dit ce cher OSS 117, en tentant un énième calembour peu ragoûtant.
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