En Espagne, le parcours d’une agence artistique décalée, ayant pour seul combat celui de vivre dans la modernité.
Paquita Salas a connu ses années de gloire dans les années 1990 en tant qu’agent artistique, et se trouve désemparée lorsque sa principale vedette la quitte. Durant trois saisons, on découvre ce personnage truculent dépassé par l’informatique, particulièrement les spams, mais aussi par l’univers du travail où l’échange et le relationnel tendent à disparaître.
Face à la perte et l’échec, le personnage ne cesse de s’acharner pour atteindre une lumière dans ce rude monde qu’est celui du cinéma. De la même manière que son personnage principal, la série ne vaut pas tant pour son image, parfois trop kitsch, mais pour son propos nostalgique et léger. On se laisse surprendre par des répliques hilarantes (surtout si on apprécie l’humour espagnol) ; incarné par l’acteur Brays Efe, Paquita Salas émerge comme une figure universelle dans laquelle on se retrouve tous, où les défauts s’ajustent parfaitement avec l’humour et la sensibilité. Ce The office hispanique a été une belle découverte méritant largement sa place auprès du public français.
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