Inspirée de faits réels, The Good Mothers suit une enquête menée par une femme, à propos d’autres femmes appartenant au monde de la mafia italienne que l’on surnomme la Ndrangheta.
Tout commence avec une mère et sa fille, qui retrouvent l’ancien mari et père. Peut-on lui faire confiance ? Ont-elles le choix ? La peur est présente à tout moment, et très rapidement la mère disparaît. La question qui demeure est de savoir si les autres femmes vont s’en sortir. L’enquête sur la mafia calabraise porte sur les femmes des familles les plus importantes, et leur rôle dans les différents mécanismes de violence bien installés. Les scènes sont intenses, sous tension, à la recherche des dilemmes que les femmes se posent en permanence.
La série innove grâce au point de vue féminin, qu’il est rare de voir porté lorsque l’on s’intéresse à la mafia italienne et le silence qui l’entoure. Ces femmes sont déterminées à faire tomber l’omerta afin de se construire un futur nouveau, et incarnent le défi constant de la trahison lorsqu’on décide de se tourner vers les autorités policières. On saisit la sauvagerie de ce milieu par des silences, une lumière sombre en permanence, et des huis clos oppressants, ce qui permet de nous emporter avec justesse dans cet étau.
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