Si au premier abord The House fait penser à un programme familial, ce film en stop-motion dissimule une comédie noire aux accents horrifico-existentiels.
The House raconte le destin de trois locataires, ayant tous vécu dans la même mystérieuse maison.
Le premier segment se déroule au XIXe siècle. Mabel et sa famille vivent dans une pauvreté relative, jusqu’au jour où un curieux promoteur leur propose de s’installer dans une maison. Cependant, cette demeure est loin d’être aussi parfaite qu’elle semble initialement. Le second volet se déroule à une époque contemporaine, dans laquelle un rat anthropomorphe qui rénove la même maison se retrouve envahi de nuisibles, au point d’en perdre la tête. La dernière partie a lieu dans un futur post-apocalyptique, où la terre est partiellement submergée par les eaux. Rosa, une chatte anthropomorphe, refuse de quitter la maison malgré l’évidence que celle-ci est condamnée à être engloutie.
L’univers du film est marqué par un mélange de comédie noire, d’horreur et de fantastique, créant une atmosphère unique et intrigante.
The House est une œuvre intrigante qui combine un style visuel unique en stop-motion et une narration profonde, à la croisée des genres. Chaque chapitre, bien qu’autonome, traite de la relation entre les individus et leurs possessions, tout en explorant des thèmes psychologiques profonds tels que la folie ou l’obsession. La maison elle-même agit comme un personnage central, un catalyseur des transformations de ses habitants, représentant à la fois le désir, la peur et la nécessité de changement.