Bien avant sa Palme d’or pour Anatomie d’une chute, Justine Triet réalise un film dans lequel des scènes de procès parfaitement menées cohabitent avec un ton enjoué. Une écriture qui sonne juste et des personnages parfaitement incarnés par les comédiens.
Dès les premières scènes de mariage, un sentiment de gêne, celui qui peut nous envahir au cours de grandes réunions amicales ou familiales, lors de la diffusion d’une chanson ou de l’enregistrement d’un message vidéo, nous rattrape. L’ambiance du film frôle parfois avec l’absurde lorsque, par exemple, le témoignage d’un chien est sollicité. Vincent Lacoste incarne un ancien dealer reconverti en baby sitter face à la femme moderne que représente Virginie Efira, avocate impitoyable. Comme dans les films suivants de la réalisatrice psychanalyse et justice sont omniprésents.
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