À huit ans, Evlin incarne la résilience de la résistance de Kobané contre les forces de l’État islamique Daesh à travers son expérience dans un camp de réfugiés à la frontière turco-syrienne.
Evlin et sa famille ont été contraintes de vivre dans un camp de réfugiés après l’attaque de leur village par l’État islamique dans le nord de la Syrie. Son père, Aladdin, est initialement resté pour combattre (le courage affiché ici est une caractéristique distinctive), mais les a depuis rejoints.
Une des choses frappantes dans « RESISTANCE IS LIFE » est le contraste entre la description des événements par les parents et celle de leurs enfants. Là où l’on pourrait s’attendre à une innocence aveugle, ils fournissent plutôt un commentaire assez franc et impassible sur leur situation. « Vivre c’est résister » n’a pas besoin de montrer des scènes d’horreur, de coups de feu ou de bombardements pour alarmer son public ; il se contente de montrer un jeune enfant guidant avec enthousiasme un caméraman vers une roquette tombée, en plein milieu d’une zone de guerre.
Cependant, l’horreur n’est pas le principal centre d’intérêt de ce documentaire. La clé du thème global de « Vivre c’est résister » est dans le titre du film. La plupart des réfugiés de la communauté d’Evlin viennent de la ville de Kobané, immédiatement au sud de la frontière syro-turque.
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